Île de Pâques

Nous avons passé 5 jours à l’île de Pâques. L’île de Pâques est un des endroits habité les plus isolé du monde, à près de 4000km de ses plus proches voisins!
Nous arrivons après 5h d’avion depuis Santiago du Chili en milieu d’après-midi. Première impression: il fait chaud! En effet, le climat est constant toute l’année et nous avons environ 25°C tous les jours, autant dire que la doudoune a eu le droit à un repos bien mérité après son utilisation intensive en Patagonie!
Nous sommes accueilli à la sortie de l’avion par un collier de fleurs. Bienvenue en Polynésie! :).
L’île de Pâques est boudée par un certain nombre de voyageurs car elle a la réputation d’être très chère, mais en s’organisant, nous y avons moins dépensé que dans les grandes villes comme Santiago ou Valparaiso. Retrouvez toutes nos astuces en bas de cet article.

Nous dormons au Camping Mihinoa où nous louons une tente avec matelas et petit duvet. Le camping possède une grande cuisine pour les repas. Finalement, nous avons très bien dormi, même mieux que dans certaines auberges.
La première nuit a été un peu agitée car le vent a soufflé très fort. 7 tentes ont même été cassées cette nuit là, mais heureusement, nous avions déplacé la notre à l’abri en début de soirée !

Voici notre parcours jour par jour :

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Jour 1:

Aujourd’hui c’est dimanche! Peu de gens le savent, mais il y a quelque chose à ne pas rater dans le village de Hanga Roa à 9h: la messe! En effet une partie de l’île se réunie dans la seule église tous les dimanche. Mais pourquoi faut il se rendre à cette messe? Car c’est l’occasion de rencontrer des locaux, et cette messe est vraiment unique, on pourrait la comparer au gospel américain. En effet, pendant une heure se succède des chants dans la langue locale (le rapa nui) accompagnés de guitare, accordéon et tambour… Unique au monde et à ne pas manquer!
Nous nous sommes levés un peu tard, et nous avons donc essayé ce qui sera ensuite un de nos moyens de transports sur l’île : le stop! Et cela marche plutôt bien, la première voiture s’arrête, il s’agit d’une dame très gentille, également en retard pour la messe, parfait!

Nous avons ensuite prévu de nous rendre tout au nord de l’île, sur la plage d’Anekena (une des seules de l’île). Nous y allons en stop et encore une fois la première voiture s’arrête, il s’agit d’un homme (Ferdinand) qui se rend justement proche d’Anakena pour pêcher!
En effet, il est très facile de se déplacer en auto stop le week-end, beaucoup de locaux se rendant au nord de l’île pour profiter de la plage ou pêcher!
En chemin, Ferdinand s’arrête pour nous montrer un phénomène étrange dû à l’activité volcanique: sur environ 50 mètres, les voitures avancent moteur éteint alors que la route monte!

Arrivé à Anakena par un petit chemin, nous profitons un peu de la plage où se trouvent de très beaux Moais en bon état. Puis, nous commençons à longer la côte ouest en direction du sud dans le but de regagner le camping (environ 20km)!
Nous suivons d’abord un chemin, puis évoluons rapidement à travers des prairies et anciennes coulées de lave. Nous observons plusieurs vestiges de Moais en chemin, mais il ne faut pas espérer en voir en bon état sur cette côte: il n’y a pas de route et n’ont pas été restauré, de plus ils sont en première ligne face au vent du Pacifique et sont donc tous tombés avec le temps!
Le chemin est joli bien qu’un peu monotone, nous croisons en revanche de nombreux chevaux sauvages!

Nous rejoignons la route et partons voir les Moais Akivi, une rangée de 7 Moais, c’est le deuxième plus grand alignement de l’île. En chemin nous visitons un tunnel formé par une ancienne coulée de lave dont une partie s’est écroulée. Nous croisons des locaux ramasser des fruits ressemblants à des petits citrons, curieux nous leurs demandons de quoi il s’agit. Ce sont des fruits poussant sur l’île et au nord du Chili. Nous en goûtons un, et, étonnamment, cela a un peu le goût de goyave.

Nous passons le dernier kilomètre (sans grand intérêt) à l’arrière d’un pick-up avec deux enfants revenant de la plage!
Nous nous couchons de bonne heure un peu fatigué par cette longue journée.

Jour 2 :

Notre deuxième jour est plus relax. Nous partons en fin de matinée pour l’ascension du volcan Rano Kau, à proximité de la ville.
La marche se fera sous un joli soleil de plomb, accompagné de deux chiens qui nous aurons suivi à la trace, de haut en bas !
Nous arrivons au mirador qui surplombe le cratère. Celui-ci est parsemé de mottes d’herbes et d’eau.
De ce point de vue, ont peut également avoir un aperçu des côtes de l’île.

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Le soir, nous assistons à un très joli coucher de soleil avec 5 Moais en toile de fond… Magique !

Jour 3:

Pour ce troisième jour, nous louons des vélos. Objectif: parcourir la boucle des 45 kms, de la ville de Hanga Roa, au sud de l’île, jusqu’au nord, avec la plage d’Anakena, puis de revenir au sud par la côte Est.
Au nord, proche de la plage d’Anakena, nous découvrons une petite crique paisible. Nous poursuivons le chemin, avec quelques arrêts pour voir de plus près les Moais tombés, en plus ou moins bon état.
Nous déjeunons notre pique-nique sur le fabuleux site de Tongariki. Assis dans l’herbe, les 15 Moais alignés nous font face.
Nous avons le temps d’observer le ballet des cars à touristes… On dirait de petites fourmis qui grouillent.

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Notre prochaine étape est le volcan Rano Raraku. C’est ici que les Moais étaient sculptés, à même la roche. On peut voir celles qui n’avaient pas été acheminées vers leur emplacements souhaités. On se promène à pieds parmi la vingtaine de statues.

Une grosse averse nous accueille à la sortie du site. Ouf, on se couvre à temps et on attends que ça passe. On reprends la route, avec quelques accélérations lors des nuages de pluie qui arrivent au dessus de nous ! On peut voir sur le bas côté quelques vestiges de Moais.

Fatigué de notre vadrouille à vélo, nous trouvons bien sûr le courage d’aller voir le coucher de soleil, près du petit port. L’endroit est calme, il n’y a personne. Nous avons le Moai pour nous seul ! Mais très vite, un groupe de chiens joueurs vient nous rendre visite… Je cours pour reprendre ma tong (Mylène), on sauve de justesse la caméra. Bref, fini la tranquillité !

Jour 4:

Il pleut bergère, rentre tes moutons !
La pluie est annoncée pour la journée, alors nous partons en direction du musée pour connaître un peu plus sur l’héritage de l’île.
Le musée est intéressant. On y apprends par exemple qu’il y a 887 Moais qui ont été enregistrés dont 397 sculptés dans la carrière du volcan Rano Raraku, et que 288 Moais ont été érigés sur leur socle (appelé Ahu),… On découvre également le mode de nourriture, les traditions du peuple Rapa Nui.

L’après-midi, nous le passons au camping, l’occasion de faire des sauvegardes de photos.

Jour 5:

Jour du départ, nous allons en ville y faire un dernier tour, puis près du port de pêcheurs.
Notre avion est à 15h, le vol jusqu’à Santiago dure 4h30 cette fois-ci.
Au revoir Île de Pâques !

Nos astuces pour limiter les coûts sur l’île de Pâques

– La nourriture est très chère sur l’île. Si vous arrivez depuis Santiago vous avez le droit à 2 bagages en soute de 23kg! Nous avons amené 9kg (riz, légumes, conserves, pain…) et n’avons rien eu à acheter sur l’île. Nous en avons eu pour environ 25 000 pesos soit 34 euros.

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– Dormez au camping! Déjà parce qu’il est très bien placé, ensuite les tentes louées sont grande avec un bon matelas, le tout pour 7000 pesos par nuit et par personne (10 euros)

– Ne faites pas d’excursions, elles sont très chères et n’apportent pas grand chose.

– Faite du stop, surtout si vous êtes sur l’île le week-end. L’île est petite, si marcher 30km n’est pas un problème, presque tout peut être fait à pied.

– Louez des vélos (sans oublier de négocier, pas plus de 10 000 pesos pour 24h) ou un scooter (20 000 pesos pour 24h)

Vous l’aurez compris, l’île peut être visité pour environ 20€ par jour par personne sur place. Le plus cher reste donc l’avion, voici deux petites astuces pour vous: Si vous avez (comme nous) un billet d’avion tour du monde, demandez le prix pour passer par l’île. Pour nous, le sur-plus était de seulement 15€ par personne. Sinon, si vous êtes en voyage à long terme, achetez vos billets d’avions directement depuis une agence LAN au Chili, vous bénéficierez des prix Chilien et non ceux pour les étrangers si vous achetez sur internet!

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