Nous arrivons en Bolivie par un vol de Santiago du Chili à La Paz, soit un passage de 0 m d’altitude à 3800m !
A la sortie de l’aéroport, on respire calmement et on marche tranquillement vers les taxis (conseil: choisissez un taxi marqué Aeropuerto, les tarifs sont fixés à l’avance dans l’aéroport).

On s’acclimate à l’altitude en buvant du maté de coca, ça aide à fluidifier le sang.

Nous partons explorer les alentours de l’hôtel, nous faisons un petit tour de la zone centrale. Mais c’est le week-end, et beaucoup de choses ont fermées. Nous reviendrons le lundi suivant.

Un bon plan pour déjeuner, c’est de manger Almuerzo dans un petit restaurant, où on vous sert entrée ou soupe, plat, et parfois dessert. Le tout bien garni, et pour seulement 15 bolivianos (1,5€), et c’est l’occasion de goûter la cuisine locale.

Le dimanche, c’est le moment de prendre le téléphérique (ligne rouge) pour se rendre à El Alto, au plus haut marché du monde, à 4000 m d’altitude. Ici, on y trouve de tout, des fils électriques aux pièces de voiture, en passant par des vêtements.
Le téléphérique offre un joli panorama sur la ville et ses maisons aux couleurs ocres.

Le soir, nous décidons d’aller voir les Cholitas, un spectacle de catch où les mamas boliviennes se crêpent le chignon. Une expérience particulière et originale !
En tant que touriste, on vous place sur les sièges vip, c’est à dire aux premières loges, à moins de 3m du ring. On vous offre un snack et vous repartez avec un petit souvenir (on vous laisse la surprise).

Le spectacle commence par un combat d’hommes, entre méchant et gentil, puis viennent ensuite les combats de mama, dans le même principe.
Un spectacle unique en son genre !

Le jour suivant, c’est lundi, nous en profitons pour retourner au marché, le mercado Lanza, fermé le week-end. C’est ici qu’on peut y déjeuner de façon économique et locale !
L’après-midi nous nous rendons un peu plus au nord, jusque la rue Jaen, très jolie pour ses maisons colorées, sa ruelle pavée. La plupart des maisons propose un petit musée, un café ou des souvenirs. C’est en effet un endroit assez touristique.
Nous poursuivons vers la Place Murillo pour y voir la cathédrale et les bâtiments du gouvernement. La place est idéale pour se reposer au calme. Seul bruit incessant, le roucoulement de la centaine de pigeons !

En soirée, nous retournons dans les ruelles touristiques, pour faire un tour des boutiques de souvenirs. On passe près du « marché aux sorcières » où les mamas boliviennes vendent des tissus, sacs, vêtements ou bijoux, mais aussi des… Foetus de lamas..

 

 

Pour le dernier jour à La Paz, nous partons en bus local, le « micro » en direction de la vallée de la lune.
En route, nous passons par la zona sur, les quartiers riches. Et ça se remarque, les maisons sont grandes et belles, les voitures plus récentes, les jardins plus fleuris.

Il y a deux parcours dans le parc de la vallée de la lune, l’un de 15 minutes, l’autre de 45. L’entrée est de 15 bolivianos par personne (1,5€).

La vallée de la lune, c’est un paysage sec, fait de pics de sable. Les points de vues sont sympa, notamment celui qui donne sur La Paz.

Au retour, nous prenons le « micro » également, et descendons à la place Estudiante, dans le quartier San Pedro. Puis nous marchons jusqu’à la place Avaroa, dans le quartier aisé de Sopocachi. Avant de repartir vers la zone centrale et notre hôtel, nous nous arrêtons boire un Api, une délicieuse boisson chaude à base de maïs violet et de cannelle.

 

 

La Paz nous aura marquée positivement. C’est une ville qui offre au regard un côté traditionnel, de jolis bâtiments, et des couleurs chatoyantes dans ses boutiques. La ville mêle assez bien la vie locale avec le tourisme. Enfin, on ne ressens pas particulièrement un manque de sécurité.