Les vaccins
Il faut tout d’abord être à jour dans ses vaccins « généraux » : Diphterie-Tetanos-Poliomyelite (DTP), Coqueluche, Polio, Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR),… Pour notre voyage, nous avions eu besoin d’une petite piqûre de :
Hépatite A : Il s’agit d’une infection du foie due à un virus transmis par la nourriture ou l’eau, ou par contact avec une personne ou un objet contaminé.
Prix : entre 25 € et 50 € selon les hôpitaux ou les centres de vaccinations. Votre généraliste est aussi apte à vous faire le vaccin. Non remboursé par la sécurité sociale.
Typhoïde : Vivement conseillé pour un voyage prolongé dans des pays où l’hygiène est précaire. L’infection surgit suite à une consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Même avec le vaccin, il faut faire très attention à la nourriture que vous mangez, car le vaccin ne couvre qu’à hauteur de 50% en moyenne. Vaccin valable 3 ans, injection à faire maximum 15 jours avant le départ.
Prix : entre 30 € et 55 € selon les hôpitaux ou les centres de vaccinations. Non remboursé par la sécurité sociale.
Fièvre jaune : Maladie (grave) transmise par piqûre de moustique. Vaccin (très) recommandé pour des voyages en Afrique et Amérique du sud. A renouveler tous les 10 ans.
Prix : entre 30 € et 55 € selon les hôpitaux ou les centres de vaccinations. Non remboursé par la sécurité sociale.
En comprimés :
Le paludisme, est une maladie grave, transmise également par les moustiques, et très répandue en zone tropicale. Il est fortement conseillé de suivre un traitement (pour les plus connus : malarone, doxycycline ou lariam) dans certains pays d’Asie du sud-est et d’Amérique latine.
Pour la malarone : un comprimé par jour. La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 1 semaine après l’avoir quitté.
Pour la doxycycline : un comprimé par jour. La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 4 semaines après l’avoir quitté.
Pour la lariam : un comprimé une fois par semaine. La prise est à débuter 10 jours avant l’arrivée dans la zone à risque pour éventuellement voir si vous tolérez ce traitement, et à poursuivre 3 semaines après l’avoir quitté. Ce traitement est le plus économique et est parfois difficile à supporter, n’hésitez donc pas à faire un essai !
Vérifiez si votre destination nécessite un traitement antipaludéen : ICI (carte de l’Institut Pasteur).
Nous avons choisi de ne pas faire le vaccin contre la rage, celui de l’encéphalite japonaise et de l’hépatite B.
La rage est transmise par la morsure d’un animal, par griffure ou léchage d’une plaie ouverte. Il vaut mieux éviter tout contact avec les animaux.
Sachez qu’il y a 2 niveaux de vaccination pour prévenir la rage :
- le premier (vaccination préexposition), est préventif, avant toute morsure.
- le deuxième (prophylaxie postexposition), est après une exposition susceptible de transmettre la rage.
Que vous fassiez ou non la première vaccination, si vous aviez été en contact avec un animal suspecté, il faudra vous faire vacciner dans un centre (traitement assez lourd, car plusieurs vaccinations à intervalles réguliers et rapprochés). La première injection simplifie le traitement de la deuxième.
L’encéphalite japonaise est transmise par piqûre de moustique. Elle sévit en Asie, mais plus particulièrement en Chine, en Corée et au Japon. Cette vaccination est recommandée si vous vous rendez dans des zones rurales agricoles et pendant la saison des pluies. La vaccination se fait en 2 ingestions à 4 semaines d’intervalle.
L’hépatite B, transmise par un virus par le sang ou lors de rapports sexuels. La vaccination se fait en 2 injections espacées d’un mois et d’une 3ème injection 6 mois après la première.
–> Certes les vaccins comptent beaucoup dans un budget tour du monde, mais certains sont obligatoires pour pouvoir entrer dans les pays. Dans tous les cas, il faut consulter votre généraliste, il vous donnera des conseils. Et… Mieux vaut prévenir que guérir !
Sources : Cartes – Centre international de vaccinations Air France.